COLIN Laurence

Artiste Plasticien

Diplômée d’une Ecole de Commerce, Laurence débute sa carrière en 1997 dans des cabinets de conseil en entreprise, avant de se spécialiser dans le management de l’innovation et de la créativité.

En parallèle, elle développe une pratique artistique régulière, fréquente de nombreux ateliers de modèles vivants parisiens (Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, Ateliers de la Ville, Cours Rachel Boyer..), crayonne sans cesse son entourage.

Au fil des ans, elle intensifie ses formations et sa démarche, s’intéressant toujours plus à l’humain, à sa psychologie, à ses expressions. Elle croque sur le vif des centaines d’inconnus dans les transports publics, explore différentes techniques (acrylique, huile, gravure..) avant d'adopter l’aquarelle et le stylo-bille, pour révéler la singularité de caractères forts, grâce à leur liberté d’expression.

Elle se partage entre ses activités professionnelles et artistiques depuis 2023.

Son seul sujet est le portrait. Dans chaque modèle, elle recherche une puissance singulière qui aspire par la force de ses valeurs, de ses choix et inspire un geste idéal dans le dessin.

Laurence s'inspire de la la statuaire antique, des sculptures du Bernin, Rodin… et du mouvement qu’elles dégagent. Laurence peint comme si elle modelait, sans artifices et sans concessions.
Les caractère forts, excessifs, ceux qui s’assument librement accrochent son attention. Tous les jours, elle observe ces anonymes, dans la rue... et prend des photos furtives quand ils s’affichent sans tricher.

Pour précipiter le spectateur dans ces états intérieurs, le dessin exploite l’expressivité de l’aquarelle et du stylo-bille noir. Ces deux techniques, simples et immédiates, ne laissent pas de place aux repentirs : elles forcent à plonger au fond de la personne, à assumer les accidents, rendant le sujet vivant. Les figures se construisent sur les irrégularités, les rugosités et les vides ; le rouge primaire (ou rose saturé) met en relief les physiques marqués de ces inconnus.

Les visages se déploient sur grand format, avec des cadrages serrés et sans fond pour imposer leurs expressions sans détours. L'artiste veut projeter le spectateur dans l’intensité de la singularité du modèle, le bousculer pour l’inspirer.